Comment l’annoncer à un nouveau partenaire?

comment_annoner_herpes_nouveau_partenaire

Annoncer notre condition d’herpès génital à notre nouveau partenaire

Vous êtes maintenant dans une nouvelle relation prometteuse et l’envie vous prend de vous rapprochez de cette personne. Mais comment faire? Comment annoncer à un nouveau partenaire potentiel que vous vivez avec l’herpès génital? Comment bien l’annoncer avec confiance, de façon calme et sans drame?

C’est possible de la faire et voici des méthodes, trucs et conseils à ce sujet.

En premier lieu, doit-on en parler systématiquement à un partenaire sexuel? Étonnamment, certains médecins recommandent à leurs patients de ne pas en parler tant que le partenaire n’est pas quelqu’un de sérieux ou stable. Cette recommandation est perçu de façon choquante pour une personne venant d’être diagnostiqué et souvent contre les valeurs et la conscience de ceux ci. Bien sur c’est une question de choix et d’éthique personnelle. Cependant, aimerait-on être ce partenaire à qui l’on cache cet élément important? Il y a bien des chances que l’on réponde « non » à cet question, sans compter les possibles complications légales autant au niveau criminel et civil à ce sujet car des précédents légaux existent. Voilà tous des arguments menant aux raisons de dévoiler une condition d’herpès génital et aussi buccal (feu sauvage ou bouton de fièvre) à son partenaire potentiel.

À quel moment devrait on envisager d’annoncer qu’on a l’herpès à notre partenaire?

Quand faire le « grand dévoilement »? Faites-le lorsque vous vous sentirez un peu serein par rapport à votre nouvelle condition c’est à dire sur la route vers l’acceptation. Sans être rendu à l’étape final de l’acceptation, si vous avez commencer à rencontrer de nouveau, vraisemblablement vous avez parcouru un peu de chemin dans votre démarche et vous commencez à vous sentir bien avec vous aime. C’est beaucoup plus simple d’annoncer ce type de nouvelle et de faire accepter votre situation d’herpès génital par un nouveau partenaire si nous aussi nous sommes rendu à ce point ou nous commençons à accepter la situation. Difficile de faire accepter à l’autre ce que nous n’aurions pas encore accepté.

La première chose à se poser comme question est : « Est-ce que cette personne est digne de recevoir mon secret ? » Et pour répondre à cette question, il faudra probablement que vous ayez passé quelques moments/rencontres avec la personne. Certaines personnes ont rapidement ce sentiment de pouvoir faire confiance à l’autre! Habituellement après deux ou trois rencontres, le temps risque de venir d’annoncer la nouvelle.

Bien sur, il est toujours important d’annoncer sa situation d’herpès génital à un partenaire avant d’avoir des relations sexuelles. Le dire après une relation sexuelle risque de mener au désastre. Plusieurs partenaires non infectés ont témoignés dans l’environnement de groupes de soutien comment ils avaient appréciés apprendre la nouvelle avant et que ceci témoigne d’une grande honnêteté envers la personne vivant avec la condition. Ceci est vue comme une qualité chez la personne. Mais ne pas l’annoncer avant une relation sexuelle avec un nouveau partenaire témoigne de l’effet contraire et que cette personne n’est pas digne de confiance. La grande majorité de ces cas se terminent malheureusement par une fin immédiate de la relation.

Quand passer à l’acte de l’annoncer et comment le dire?

Quand passer à l’acte? Comment entamer la discussion? Il peut être intéressant d’attendre que l’autre ait fait une confidence à son sujet. La porte est ainsi ouverte à votre confidence! Assurez-vous d’être dans un lieu calme où vous ne serez pas interrompu et où il pourrait y avoir des oreilles indiscrètes. Il peut parfois être tentant de boire un verre d’alcool, histoire de se donner du courage, mais considérez que vous devez être en plein contrôle de vos moyens.

Comment le dire? Il peut être utile de commencer par ce qui est connu et vastement accepté dans la population : les feu sauvages. Vous pouvez demander si la personne sait ce que sont les feu sauvages. Si oui (il y a toutes les chances que votre partenaire répondent ”oui”) dites-lui que vous vivez la même chose, mais au niveau génital.

Expliquez ensuite que vous n’êtes pas la seule personne à avoir l’herpès. En effet, 60 % de la population vit avec l’herpès buccal et 20% à 25 % vit avec l’herpès génital. Donc lorsque les formes sont combinées, c’est aux alentours de 80% à 85 % de la population qui a une forme et/ou l’autre de cette condition. Vous pouvez ensuite, si votre partenaire vous le demande, les référer à un site comme ici sur SOS herpès afin que la personne puisse bien se renseigner sur votre condition.

N’oublier pas. Ceci n’est pas une course. Il est possible que votre partenaire ai de besoin de recul pour réfléchir à la situation et ceci est parfaitement normal. Si la personne tient réellement à vous et que l’intérêt envers vous est vrai, la personne reviendra vers vous et à ce moment vous pouvez le renseigner sur comment vous faites pour contrôler la situation afin de réduire les risques de transmission.

À titre d’exemple :
– Vous prenez du Valacyclovir en mode suppressif pour réduire les incidences de crises et surtout les risques d’infection de votre partenaire;
– Port du condom;
– Vous connaissez les symptômes avant-coureurs d’une crise;
– Vous avez une bonne hygiène de vie en général.

Il faut éviter de tout déballer lors de cette première rencontre. Laissez plutôt la personne vous poser ses questions. En restant calme et en fournissant une bonne information, vous démontrez que vous êtes en contrôle de la situation. Et si la personne accepte votre condition comme c’est souvent le cas quand la personne tient à vous réellement, place aux papillons de l’amour dans votre estomac!