On estime qu’environ 60% de la population serait porteur de l’herpès de type labial. Cependant, une bonne partie de ces personnes ne sont pas au courant de leur condition ce qui explique par le fait que plusieurs personnes ont été infectés par un partenaire mais ne développent pas de symptômes aparants, tout en ayant le virus actif et contagieux à la surface de la peau (épisode asymptomatique).
On se dispute les chiffres selon différentes études tout dépendant de quelle région de la planète celles-ci proviennent. Mais selon la American Sexual Health Association, on estime qu’une personne sur six seraient porteur de l’herpès génitale entre les ages de 18 et 49 ans alors que d’autres études estiment que 20% à 25% serait porteur de l’herpès génital.
D’autres études mentionnent aussi une forte progression chez les personnes de moins de 25 ans due à la libéralisation des pratiques sexuelles.
On constate aussi une forte augmentation chez les 55 ans et plus, même les aînées, de là l’importance du dépistage pour les ITS, même à ces âges.
Il est difficile d’établir un chiffre précis sur quelle portion de la population n’est pas au courant de leur condition. Certaines études parlent de 70% à 90% ne seraient pas au courant qu’ils sont porteurs du virus, ce qui s’explique par le fait que plusieurs personnes sont infectés par un partenaire contagieux au moment des relations sexuelles mais ne développent pas de symptômes visibles, donc non détectable. Le virus est présent dans une petite quantité à la surface de la peau mais pas assez pour qu’une rougeur, un picotement ou une lésion se développe et soit visible ou ressenti par la personne infectée. Ceci est communément appelé une épisode ou une crise asymptomatique.